Seth, les Parisiens vous connaissent, on se familiarise à ces personnages sans visages, aux imaginaires plongés dans les murs de nos villes. Comme un observatoire intime et public à la fois. Vilcollet lui s'attaque aux emblématiques portraits qui nous fixent et nous interrogent.
Comme une vision complémentaire, un duo complice de l'un qui termine la phrase de l'autre. Si Villcolet peint habituellement des portraits de célébrités, il interroge ici le répertoire classique et pourtant baroque de la peinture. Comme l'expression de la torture intérieure dans un trait énergique, coloré et vif. C'est cette vivacité qui frappe dans les toiles de Seth, l’énergie dans la couleur.
Ce lien entre les artistes, entre le support et son œuvre, entre l'habitant et les murs, le passant et le curieux, le "nous intérieur" et les apparences anime les dyptiques de Seth. Décoratifs ou ornementaux, c'est dans une douceur pacifique que nous enveloppe ses toiles et leur propos introspectif.
Pascal contient lui, l'énergie dans son trait et les couleurs choisies, peintures dynamiques, thèmes baroque et le dramatique rythme de la vie, anime ses toiles.
Enfin, cette astucieuse interaction créee dans nos esprits, pour nos yeux et dans nos imaginaires urbains ou collectifs, des passerelles visuelles, colorées et sereines.
Allez y c'est jusqu'au 22 février à Galerie Geraldine Zberro, 23 rue Jean Mermoz – Paris 8ème
By Bus Des Étoiles